Mon premier jour de tour du monde, le début d'une belle aventure

Les expériences intenses nous sortent de notre zone de confort.

Elles peuvent nous demander de puiser dans nos réserves pour arriver à bon port. Mais que se passe-t-il lorsque nous atteignons nos limites ? Nous continuons en puisant notre énergie ailleurs, comme j'ai pu le faire durant mon premier jour de tour du monde.

C'est le début de l'aventure.

Je pars de Gare du Nord au petit matin, je me rends à Londres et prends un avion pour arriver le lendemain matin à New Delhi. Il est 10 heures, avec l'excitation, impossible de fermer l'œil de la nuit. Je prends deux heures pour passer le contrôle d'identité.

Puis deux nouvelles heures pour changer mes Euros en Roupies de quoi payer l'hôtel et manger.

J'allais oublier, nous sommes en novembre 2016 ce qui coïncide avec une pénurie nationale de liquidités en Inde. Il est 14 h la faim et la fatigue commencent à se faire ressentir. À la sortie de l'aéroport forcé de négocier comme si ma vie en dépendait, j'écume les chauffeurs de taxis pour arriver au bout de trois-quarts d'heure à avoir un prix acceptable.

La guest house, magnifique sur les photos est totalement en travaux, qui se sont d'ailleurs prolongés durant la nuit.

La fenêtre cassée de la chambre me transforme en véritable offrande pour les moustiques.

À 3 heures du matin toujours impossible de dormir.

Je m'enduis d'anti-moustiques, pour découvrir que j'y suis allergique.

Je parviens enfin à dormir quelques heures, je règle la guest house me laissant presque sans liquidités. Puis, je prends l'avion prévu pour me rendre à Udaipur dans lequel je rencontre une française, Aurélie.

C'est le début d'une belle aventure.

Les leçons que j'ai retirées de cette expérience :

  • Peu importe la situation ne jamais négliger nos besoins primaires (boire, manger, dormir)
  • Les situations inconfortables peuvent se succéder mais sont toujours temporaires
  • On peut être allergique à l'anti-moustiques
Alex Darmon

Alex Darmon

Paris